Aaren Des Mystères

Fiche

d'Identification

nomAaren Des Mystères
surnom /
âge 18 ans
sexe Masculin
famille Frère de Pirate (mort mais il ne le sait pas encore), parents morts
origines Maison du Vent
talents* Inné : Ouïe ; Pratiqué : tactique ; Faible : Puissance
(Je me permets de prévenir qu’il reste un bug résultant ‘chat’ dans la description du talent Parade =)
maison Vent
rang Paladin
croyance** Neutre

* lire le sujet talents et points de combats ; important pour les capacités de combat, vous avez un talent inné, un talent pratiqué et un point faible.
** croyant, hérétique ou neutre

Description

Approfondie

Mentalité
Aaren n’a pas tant changé de mentalité. Les coups durs de la vie l’ont endurci, et peut-être croit-il un peu moins à ses rêves d’enfants ; malgré tout, il se questionne toujours autant, et questionne les autres. La douleur le touche, surtout celle de ceux qu’il aime. Il est néanmoins sujet à des remords constants qui l’ont mené à plusieurs moments clefs de sa vie à la dépression. Ces choses-là laissent des marques.
Il a connu l’amour d’un frère et le goût de la trahison. Il a connu l’amour d’une femme et la honte de la fuite. Pourtant, aujourd’hui, il n’aspire pas à grand-chose de plus qu’à prendre en main cette vie qui lui échappe.

Physique
Aaren n’est pas spécialement beau, ne l’a jamais été. Il a des cheveux noirs, bouclés, qu’il préfère garder courts. Plutôt petit comparé aux autres paladins, il possède une musculature discrète et un corps taillé pour la chasse. Il n’est encore abîmé d’aucune cicatrice de guerre, et son visage respire l’insouciance perdue. Ses yeux verts ont perdu de leur éclat avec le temps, mais brillent encore d’un espoir simple : celui de tout recommencer.

Histoire
Cette histoire, je te la dédie, petit frère, où que tu sois aujourd’hui. Si un jour tu la lis, j’espère que tu comprendras qu’aujourd’hui encore, c’est à toi que je pense quand la vie me semble lourde, à toi que j’aspire, quand quelques larmes coulent, toi que j’aime toujours, alors que tant de temps a passé, que tant de saisons se sont écoulées. Tant de guerres ont changé notre monde, tant d’alliances inutiles, tant de faux-semblants. Je veux que tu saches, petit frère, que si j’ai changé, grandi, si je souris un peu moins, espère un peu plus, je suis le même sur ce point : tu es ce que j’ai de plus cher.

Tu te souviens, petit frère, de nos parents ? Moi je les ai oubliés, dès l’instant où ils sont morts. Tu étais si triste petit frère, et moi j’avais déjà fait mon deuil. Fier apprenti du Vent, j’aspirais à la connaissance du monde et à sa beauté. Mais plus que tout, je voulais ton bonheur, toi si sombre, si las, si seul, alors que moi, tu me suffisais. Nous ne nous comprenions pas, mais nous nous aimions. La vie peut être aussi simple que cela. Elle ne le fut pas.
As-tu connu Présence ? De loin, peut-être, tu connaissais son nom. Il fut comme un père pour moi, j’aurais aimé qu’il le soit pour toi aussi. Tu sais, il me faisait penser au Soleil le soir, juste avant qu’il ne s’éteigne pour laisser la place à la Lune. Rassurant, il t’aurait guidé vers la lumière, celle que tu semblais fuir. Te rappelles-tu de cette inondation qui frappa nos terres ? Te souviens-tu de combien nous avons pataugé dans ces marais où nulle vie ne semblait accueillie ? J’étais petit alors, j’avais peur, j’avais du mal à avancer, je perdais espoir. Et tu es arrivé, petit frère, tu es venu près de moi, tant bien que mal, et tu m’as dit qu’ensemble nous y arriverions. C’est Présence qui m’a porté ce jour-là, et mené sur nos nouvelles terres. La Maison du Vent avait survécu à l’exil. Tu m’avais promis, petit frère, de rester avec moi, tu m’avais promis que nous survivrions ensemble à ces épreuves. Tu m’as menti, petit frère.

Un matin, un jour, un soir, je ne me rappelle plus, tu m’as annoncé que tu nous trahissais et que tu partais. Quelles excuses stupides m’as-tu lancées ? Tu as tenté de t’expliquer, mais comment justifier un tel abandon ? « Depuis bien trop longtemps je souffre pour deux. » Ce sont les mots exacts que tu me lanças. Des mots injustes. Et je t’en ai voulu, petit frère, autant que je m’en voulais de te laisser partir. Puis, petit à petit, la douleur de ton absence a surpassé celle de la trahison, et je t’ai pardonné. Je suis monté, seul, alors que nous aurions dû être deux, pour ma nomination. Je suis devenu apprenti, j’ai appris la solitude, la vraie, pas celle amie, celle qui blesse, celle qui fait hurler dans le noir, celle qui allonge les jours, raccourcit les nuits… J’étais seul d’être sans toi.

Pardon pour les larmes qui tâcheront cette feuille, pardon si elles étalent un peu d’encre et effacent quelques mots. Tourne la page, l’histoire n’est pas encore finie.

J’étais encore un enfant, à peine au début de l’adolescence, lorsque je décidai de fuir, comme toi. Je croisai le chemin d’orphelins, comme moi, que la vie semblait avoir épargnés. Je décidai d’apprendre à leur côté. Il faut parfois accepter de partir pour mieux revenir. J’essaye de me justifier en pensant que je n’étais plus digne de la Maison du Vent, que je n’étais plus utile à rien. J’essaye de me justifier, mais il n’y a aucune véritable excuse. J’ai trahi, et aujourd’hui, malgré moi, je ne le regrette pas, car je me suis reconstruit là-bas, et j’ai découvert mon étoile. Tu te souviens, petit frère, quand enfant je parlais aux étoiles ? Elles existent vraiment parmi nous, j’en ai rencontré une, la plus belle de toutes. Mais elle souffrait. Elle ne s’est pas réveillée de tout le temps que je suis resté en ville. Elle était proche, si proche de moi. Je percevais sa détresse, j’en ignorais la cause. Je ne l’avais pas alors reconnue, ce n’est que plus tard, bien plus tard, lorsque nos pas se croisèrent à nouveau, que je sus qu’elle était cette étoile que j’avais priée dans mon enfance.

Je me reconstruisis donc, d’abord auprès des orphelins, puis en solitaire, en exil des autres, en pèlerinage de moi. Et je me retrouvai, au détour d’un chemin, au regard d’un monde qui n’avait pas changé, dont j’avais encore tant à découvrir. Je rentrai chez moi, chez nous. Tu n’y étais pas revenu. Je souhaitai être fidèle, enfin, envers le miens. Mais ma repentance fut de courte durée. Je retrouvai mon étoile, et cette fois, je ne la lâchai pas. Elle ressemblait à un rêve brisé. Je fus sa lueur, un instant éphémère, et nous partageâmes une demeure, nous partageâmes des nuits, un beau présent... Avant que je ne fuie à nouveau. Une attaque de barbare nous a séparés, et jusqu’à aujourd’hui, je n’ai pas tenté de la chercher. Je suis parti pour toi. J’ai honte, petit frère, car je crois que je l’aimais. Je l’ai abandonnée alors qu’elle était enceinte. Je la chercherai, promis, après t’avoir trouvé. Je me ferai pardonner. Je m’exilai donc, à nouveau, à ta recherche. Je ne t’ai pas trouvé, petit frère, alors, une nouvelle fois, je viens demander pardon au Seigneur du Vent, lui demander de m’accueillir à nouveau. Je te retrouverai bientôt, petit frère, je te ramènerai, c’est promis. Où que tu sois, je te trouverai. Sois sans crainte. Je suis toujours là pour toi.

Préférences
Aaren aime par-dessus tout rencontrer des gens, même s’il ne l’admettra jamais, et que paradoxalement, il semble éviter les lieux ‘peuplés’. La solitude ne lui réussit pas, bien qu’il pense le contraire. Il aime chasser, peut-être principalement parce qu’il y est doué, et rêve de fidélité et de stabilité dans sa vie.

Défauts/Qualités
Calme – réservé – mystérieux – manque de confiance en soi - avenant

Autres
La signature arrive bientôt normalement =)

Fiche

Joueur

puf/pseudo Saph’
présence sur le forum Impossible à dire
où as-tu pris connaissance du forum ? Ca remonte… =)
tes impressions, idées, remarques sur le forum ? Belle idée de renouveau <3
Nom de l'acteur utilisé Benedict Cumberbatch
Source de l'avatar http://m.friendfeed-media.com/03877570297d878206fe230f530c850dca9979ce
petit mot de la fin Back again